HISTOIRES PEU "COMMUNES"

Il y a des  fois, où que l’on pêche; que ce soit pour une nuit ou pour plusieurs jours, notre pêche nous réserve des surprises ou rencontres de tailles ! Petit COME BACK sur trois rendez vous surprenants et imprévisibles qui me sont arrivés.

Tout d’abord, nous sommes en Juin ; un ami me laisse pêcher dans son plan d’eau pour 24 heures.  Cela fait plusieurs années que je n’y avais plus mis les pieds ! Dès mon arrivée, je ne peux m’empêcher de penser aux deux plus  grosses carpes connues du plan d’eau (une commune et une miroir) que  j’ai déjà capturé au meilleur de leur forme à 21kg. Quels poids peuvent-elles bien faire maintenant ? Sont-elles toujours vivantes ? C’est avec hâte que je me mets au travail et après un sondage méticuleux mes quatre cannes sont en place pour la nuit. La nuit je capture 2 miroirs : 12,5 et 13kg. Au petit matin vers 7h, la canne placée sur ma droite tout au bord bip une fois, puis deux. Je bondis hors de mon duvet et m’empresse de saisir ma canne qui se cintre de plus en plus. Mais malheureusement, il s’agit d’une grosse tanche que je remets aussitôt à l’eau. Après avoir refait mon montage, je pense judicieux de replacer la canne sur un autre spot plus susceptible de toucher du poisson en journée. Mais je n’ai pas encore les yeux en face des trous et pense qu’à retourner dans mon bed ! Autant dire que j’ai la flemme. Je choisi finalement de clipper et de relancer la canne au même endroit. Je lance tout de même deux poignées de bouillettes BIG Z et retourne me coucher. A peine le temps de m’endormir, que le hurlement d’un de mes détecteurs retenti. Très vite je constate qu’il s’agit de la canne que je viens juste de relancer. Dés le contact, je sens que j’ai à faire à un beau poisson. Après une dizaine de minutes, j’épuise une très belle commune. En approchant l’épuisette je reconnais immédiatement le poisson. Il s’agit de la plus grosse commune du plan d’eau, facilement reconnaissable : il lui manque quelques écailles sur l’un de ses cotés. Le poisson est en pleine forme et pèse 24kg tout pile ! Je n’en reviens pas ! J'ai attrapé cette carpe la première fois en mars 2000 à 10.8kg (photo en ht à gauche). Cela fait notre cinquième rencontre, mais je suis toujours aussi content de l’attraper.

Ensuite au mois d’Aout, j’organise comme tous les ans un week-end de pêche en famille. Mon ami Laurent nous loue son plan avec tout le confort : chalet avec petite terrasse couverte, bateau à disposition…..bref le grand luxe ! Il s’agit du plan d’eau où l’année dernière au mois de juin, lors de ma première pêche sur les lieux, j’ai attrapé deux fois en 48h la plus grosse commune à 21kg. Pour ces  deux nuits, mes cannes sont placées sur les mêmes spots que lors de ma dernière pêche, eschées comme d’habitude de bouillettes BIG Z. Lors de ce week-end, nous attrapons plusieurs carpes et amours blanc. Mais le plus surprenant, et la première touche le vendredi vers 22h. Dés le contact avec le poisson, je sens que ce n’est pas gros et pense déjà épuiser une brème ou une tanche. Mais une fois à proximité de mon épuisette, je m’aperçois qu’il s’agit tout de même d’une carpe, très peu combative ! Après deux ou trois remous en surface la carpe finie au fond des mailles. La surprise fut totale au moment de soulever le filet. Le poisson est très lourd et  massif ! Une fois posée sur mon matelas, j’allume ma frontale et découvre une grosse commune de toute beauté. Il s’agit de la même commune capturée au mois de juin. Par contre elle a grossie et pèse 23.5kg. On peut dire qu’elle ne peut pas résister à mes billes ! Accro à la BIG Z !

Enfin, pour finir, voici une dernière rencontre plus qu’imprévue. Fin octobre début novembre  je prends quelques jours pour pêcher dans une gravière de ma région. Je connais bien le site car j’y pêche tout le long de l’année. Mais cette fois-ci je compte m’installer sur un autre secteur que je n’ais encore ni sondé ni pêché ! Mes appâts sont fraîchement roulés de la veille (je les roule même quelques fois juste avant de partir, fraîcheur oblige!) et  je charge tout le matériel ainsi que mon bateau avant de prendre la route. Pendant le trajet, Je suis un peu tendu car je redoute que le poste soit déjà  occupé par un autre carpiste. Heureusement, une fois sur place je constate qu’il n’y a pas un chat sur le plan d’eau ; mais par contre un autre problème survient. Tout autour du plan d’eau, une énorme couche d’herbe en tout genre flotte en bordure jusqu’à 20-30 mètres de la berge. Il est carrément impossible de pêcher ! Il est déjà 14h30, et je dois vite prendre une décision si je veux encore tremper mes fils avant la nuit. Je décide d’aller à l’aventure et de me rendre dans un magasin pour prendre une carte annuelle pour des plans d’eau privés, tous autorisés de nuit. Il y a environ une quinzaine de plan d’eau de toutes les tailles( d’une superficie d’un hectare a 30 hectares pour le plus grand), autant dire qu’il y a de quoi faire ! Une fois mon permis en poche, je commence à faire le tour des plans d’eau ; et trouve finalement mon bonheur ! Il ne me reste qu’une heure avant la tombée de la nuit ; alors sans perdre de temps je commence à sonder ma zone de pêche. Mais cela se complique, il n’y a que de l’herbe ! Je trouve tout de même, malgré l’obscurité, de quoi placer deux cannes. La nuit sera très calme, sans touche, et sans la moindre activité. Dés le matin, après un rapide petit déjeuner, je commence à sonder toute la superficie d’eau devant moi. Autant dire qu’avec autant d’herbes cela devient vite un vrai calvaire, limite de la torture ! Finalement, en début d’après midi mes quatre  cannes sont en placent. Comme d’habitude, petit bonhomme de neige BIG Z en 14mm, petite chaussette soluble trempée dans du FOOD BOOST BIG Z, et chaque spot est arrosé d’une cinquantaine de bouillettes de différents diamètre. Vers 22h30, un détecteur émet un bip, puis un deuxième. Je suis déjà prêt à ferrer mais plus rien. J’allume ma frontale et remarque que mon incher est collé à la canne ; mais rien ne bouge ! En regardant de plus prêt, je m’aperçois  que mon scion tremble ; je décide de ferrer ! C’est une carpe, et pas n’importe quelle carpe ! Le poisson est lourd et donne de nombreux coups de tête, de plus il vient très difficilement avec toutes ces herbes. Finalement, dix minutes suffiront pour mener à bien le combat et épuiser la mémère.  En posant la carpe sur le matelas, je peux admirer une grosse commune.  C’est sur, elle fait plus de 20 kilos ! Je pousse un cri de joie….je suis aux anges ! Mon waymaster affiche 24.2kg. Ci-joint un extrait de la vidéo du fish.

Je pense que bien souvent, ces gros poissons tombent souvent où et quand on les attend  le moins. On ne le dira jamais assez : être au bon endroit au bon moment ! Je ne cherche pas à comprendre et  profite au maximum de ce que la nature nous donne et ce que nous procure notre passion.  Quelque soit  cette forme de fatalité, de destinée ou de hasard ; l’essentiel est que ces rencontres avec madame carpe, nous font finalement vibrer !